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One Eye Club : Épisode zéro

Bienvenue au One Eye Club, le podcast BD mensuel animé par Tio et One Eye Pied.

Au programme de cet épisode de test :

  • Easy Reading :
    • Ultimates 43 par Jeff Loeb et David Finch
    • Ultimate Fantastic Four 32 par Joe Pokaski et Tyler Kirkham
    • Ultimate Wolverine VS Hulk par Damon Lindelof et Leinil Francis Yu
    • Spiderman HS Timestorm 2009-2099 par Brian Reed, Eric Battle, Wesley Craig et Frazer Irving
  • Presque Neuf :
  • Rattrapage :
    • Spirou et Fantasio 33 : Virus par Tome et Janry
  • L’intégrale :
    • Monster par Naoki Urasawa
  • Hors-Sujet :
    • La route de John Hillcoat d’après Cormac McCarthy

Nous sommes en plein rodage, alors n’hésitez pas à nous faire part de vos critiques dans les commentaires.
Bonne écoute !

Chimériades 2009 : compte rendu tardif

(Durant ce billet, Mathieu sera renommé Tio pour des raisons d’anonymat.)

13h30 : le départ pour les Chimériades se fait en deux temps, Tio à oublier le Abyme qu’il espère se faire dédicacer par Mathieu Gaborit, demi-tour, et c’est reparti !

14h10 : malgré mon sens de l’orientation à la Ryoga, nous arrivons à bon ports. Les orgas semblent au taquet : un peu de retard à été pris, et personne ne sait qui à les clefs des salles ! Nous attendons sagement avec mes futurs joueurs, en aidant à vider les voitures de ravitaillement, et en regardant les décors s’installer.

15h00 : Nous avons trouvé les clefs ! Tio m’abandonne à sa partie de Kult. Mais nos ennuis ne sont pas finis : nous devons partager une petite salle avec deux autres tables ! Autant dire que l’ambiance risque d’être survolté. Heureusement, un orga prend pitié et nous trouve un coin plus tranquille.

Wow, niveau ambiance, on ne peut pas souhaiter mieux pour O’Ween’s : un comptoir, des billards pourris, et on peut même acheter de la bière !

15h15 : La partie commence. Mes joueurs semblent expérimentés, et prêt à devenir un peu béta-testeurs. D’autant que l’un d’entre eux à découvert O’Ween’s via JdR Mag, et m’avais déjà fait savoir par mail qu’il adorait. Je vais devoir assurer.

19h45 : Finit ! Je n’ai jamais écris de scénar aussi débile, mais ça a plutôt bien fonctionné. Par contre, malgré mes modifications, il va encore falloir que je revois les pouvoirs de Honte et de Fierté. Les premiers sont trop faibles, et les second trop handicapant. De plus, la récupération de BB+ est à revoir. Ce sont les seuls points noirs que j’ai remarqués, et j’espère que les joueurs ont osé me dire tout ce qu’il pensait du jeu. Quoiqu’il en soit, ils ont apprécié la simplicité du système, et l’ambiance délirante. C’est vrai que sur du One Shot, il est difficile de faire ressortir le coté sérieux d’O’Ween’s (oui, il y en a un).

20h00 : Balade dans les stands. Je découvre l’impressionnante maquette réalisée par Grégory Privat de l’attaque d’Insmouth. Et c’est jouable !!

Photo par Tio

Je rencontre aussi les membres du Souffre-Jour, en profite pour acheter le dernier et pour le faire dédicacer par la talentueuse Maud Chalmel, dont j’ai pu apprécier l’amélioration du trait au fil des ans, et Tibéon. Mathieu Gaborit est aussi présent, et il me gratifie d’une belle dédicace. On voit que son métier c’est de manier les mots !

Pourquoi des Fées Noires pour La Perfidie ?

20h30 ou plus : Ouverture officielle. Les orgas nous présentent les invités d’honneur, le programme des festivités, et une petite animation déguisée nous annonce des joutes à venir. Ambiance bon enfant, qui fait regretter de ne rester qu’un seul jour.

21h00 et des poussières (ou avant je sais plus): j’intercepte Julien Delval, qui malgré sa fatigue accepte d’illustrer mon vieil exemplaire d’Agone d’un beau minotaure lorsqu’il découvre que je serai absent le lendemain.

Illustration de Julien Delval, texte de Mathieu Gaborit

J’achève mon tour de dédicaces en coupant Mr Stafford dans sa conversation. Mon manque de politesse n’est heureusement pas mal pris, et je repars avec un petit mot et le sentiment que mon anglais mériterais plus de pratique oral après une brève conversation sur mon antique édition de Runequest.

21h30 (au moins) : Le repas commence. Menu sympa, mais ambiance moins conviviale que ce que j’aurais cru. Je m’attendais à une grande tablé, mais chaque petit groupe se disperse avec ses plateaux. Nous croisons à nouveau Mathieu Gaborit alors qu’il prend l’air et le lançons dans une conversation sur l’écriture pour les médias de l’imaginaire. Sans surprise, il préfère travaillé en équipe pour le jeu, et offrir un univers à l’imaginaire du public, plutôt que de travailler seul à un roman qu’il imposera à ses lecteurs. Mais bon, tout le monde sait que le jdr ça ne paye pas. (j’espère ne pas trop trahir ses paroles par ce bref résumé de mémoire).

22h et quelques : c’est la galère pour trouver une table avec Tio. Comme il y a eu des demandes, les animateurs du Souffre-Jour ont lancé des parties dans l’après-midi et espère bien les finir dans la soirée. Sauf que cela chamboule tout le planning et les parties prévues à l’avance. Heureusement, Songe accepte de nous faire jouer malgré son mal de crâne. Nous avons eu la chance d’avoir une joueuse équipé en anti-douleur, et d’être tous déjà joueur d’Agone ! Le scénario était vraiment très sympathique, d’autant que Songe avait concocté moults superbes aides de jeu, dont un écran interactif dédié au scénario.

5h00 (environ) : Jouer cette traversé du désert en caravane à été un grand plaisir, même si le sommeil ayant emporté deux joueurs nous avons du abréger le final. J’espère que Songe mettra son scénar sur internet, car il s’intègrerait très bien dans ma série de scénario autour de l’art et des caravanes.

Bilan : malgré quelques légers capotages, j’ai pris un énorme plaisir à durant ces secondes Chimériades. J’espère vraiment pouvoir participer à l’intégralité de la manifestation la prochaine fois, et je remercie encore chaleureusement les organisateurs qui ont fait un travail remarquable.

Mariage en série

Ahahah ! Ça c’est un titre génial ! En plus, je vais pouvoir utiliser cette technique pour tous mes articles sur les marronniers des séries TV. Attendez-vous aux articles "Indices en série", "Accouchement en série", "Meurtre en série", voire même "Série en série". Quel sens de la mise en abîme.

Dans les séries télé il y a grosso-modo deux façons de considérer le mariage. Soit il a été prononcé en amont de la diffusion du pilote, soit il s’opère en plein cœur d’une saison. En season final c’est même mieux.

Le premier cas est très courant dans les sitcoms, qui prennent souvent la famille comme thématique centrale. Dans ce cas, quelques accrochages matrimoniaux sont possibles, mais le statu-quo étant de mise tout se résout avant la fin des 22 minutes. Cette exemple d’amour triomphant malgré le temps et les embuches reste quand même un cas particulier dans le monde des séries. En effet, si l’on est feuilletonnant, le statu-quo a un intérêt limité, surtout dans les séries modernes. Il faut du changement (dans la continuité), afin de maintenir l’intérêt. Et briser un mariage est une très bonne technique, d’autant plus en présence d’enfants : il est peu probable que le parent volage abandonne ses enfants, laissant ainsi la distribution sauve.

Mais le mariage est bien plus présent en tant que potentiel : Loïs & Clark, Mulder & Scully, House & Cuddy, Bones & Booth… Tous développent une relation qui n’a d’intérêt que parce qu’elle n’aboutit pas. Il suffit d’un baiser pour que le charme se brise. Vos héros préférés se jettent amoureusement l’un sur l’autre, débordant d’une passion inédite ? Il y a de forte chance que l’épisode se termine par un "ce n’était qu’un rêve" convenu et oh combien cliché. Mais cela aura permis de faire plaisir au spectateur, tout en maintenant finalement sa frustration : Les personnages ne sont toujours pas ensemble, et c’est tant mieux. Cette frustration est essentielle dans la fidélisation du public : d’épisode en épisode il attend le baiser. Une fois son désir assouvi, il peut passer à autre chose. Oui, le spectateur est un goujat.

Alors, méfiez-vous : quand tout semble aller dans le sens du mariage, c’est qu’un gros problème se profile à l’horizon. Le lourd secret d’un des conjoints va être révélé, un accident va se produire (avec perte de mémoire c’est mieux), ou la fin de la série est annoncé.

Et si tout se passe sans problèmes ? Il y a de forte chance que la série cesse de toute façon, perdant de son intérêt, et donc de son audience. On ne regardait pas "Loïs et Clark, les nouvelles aventures de Superman" pour voir comment l’homme au slip rouge allait sauver Métropolis, mais bien pour savoir s’il allait se taper sa collègue journaliste. Une fois l’acte consommé, la série a subit une baisse d’intérêt flagrante, et je crains que cela ne vienne pas uniquement des scénarios affligeants de la dernière saison.

Mais, inter-textuellement parlant, Loïs et Clark est aussi un bel exemple d’amour réussit : cela faisait plus de 50 ans que ce mariage était attendu dans la BD, et le succès de la série TV poussa les éditeurs à prononcer les noces, afin de ne pas perturber les nouveaux lecteurs potentiels.

Quoi qu’il en soit, ne vous fiez pas à votre culture télévisuelle avant de prononcer vos vœux, au risque de ne plus croire à la possibilité d’un mariage heureux.

Chimériades 2009

Je serait présent aux Chimériades le vendredi 30 octobre 2009 (à Gardanne).

Dès 14h je ferais une démo d’O’Ween’s avec un scénario tout neuf intitulé "Tousse à la Toussaint". Il me reste quelques jours pour le finir, mais ça devrait être, hum, décalé. Oui, je crois que décalé est le mot. Mais je ne suis pas sur.

Les inscriptions sont ouvertes sur le site.

Le soir, je redeviens joueur, et ce sera pour moi l’occasion (j’espère), d’enfin rencontrer l’équipe de l’excellent Souffre-Jour, et de me faire dédicacer quelques bouquins.

Relooking

Je voulait écrire un superbe article, et quand j’ai vu la tête de mon blog, j’ai décidé qu’il était temps que je lui ravale la façade.

Grâce au superbe thème bulletproof pour serendipity, j’ai l’impression d’avoir fait un truc pas trop mal très rapidement.

Et merci à Yann, qui ne m’en voudra surement pas de lui avoir volé quelques dessins.

L’article sera pour une autre fois !