Tous les articles par One Eye Pied

OEC #38 : Interlude Estival

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Entre deux morceaux de vacances, le One Eye Club se réunit de nouveau pour vous proposez un podcast enregistré dans des conditions exceptionnelles, c’est à dire pas comme d’habitude. Mais en théorie ça ne s’entend pas.

Et comme grâce à vous nous avons gagné un bon d’achat amazon, on vous propose de choisir à quoi il va servir via un petit sondage. Merci !

Les liens de la quinzaine :

Générique et jingles : Spanish Samba par Oursvince (Licence Creative Commons)

Vous trouvez nos choix de BD tout pourri ? Vous avez remarquez qu’on a oublié de prendre la photo des albums ? Vous pensez que tout ça c’est la faute aux ondes radios ? Dites-le sur le blog, sur I-Tunes, ou sur Facebook !

OEC #37 : Budda Budda Budda

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On révise nos onomatopées en attaquant une icône de la BD de la fin des années 80.

Mais ces réminiscences n’empêchent pas de finir en beauté des séries récentes, ni de découvrir des probables futurs classiques. C’est beau la BD.

Les liens de la quinzaine :

  • Vous pouvez encore choisir nos sujets de la rentrée en fouillant dans nos bédéthèques, via les liens moches dans la colonne de gauche ->
  • La page Facebook du One Eye Club

Générique et jingles : Spanish Samba par Oursvince (Licence Creative Commons)

Vous voulez retraduire les Akira en remplaçant les « budda » par des « flop » ? Vous écoutez notre podcast par voie télépathique ? Vous voulez plus de discours syndicalistes ? Dites-le sur le blog, sur I-Tunes, ou sur Facebook !

OEC HS#7 : Fabrice Sapolsky, Comic sans S

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Fabrice Sapolsky est un homme très occupé : gérer la publication de nombreux magazines, écrire des BD, et créer les éditions Atlantic BD, cela demande un gros investissement. Et encore, il n’est plus rédacteur en chef de Comic Box depuis peu. Alors quand Fabrice accepte l’invitation du festival Bulles en Seyne, j’abandonne Skype pour lui voler sa mâtiné en live.

En attendant le 26 août et la première vague Atlantic BD écoutons Fabrice parler de ses « projets d’homme à Mac » (les fans de comic me pardonneront ce jeu de mot).

  • Fabrice Sapolsky, sa vie, son œuvre :
    • Prélude : une maîtrise d’histoire contemporaine, un stage aux éditions Bréal, être trop vieux et trop diplômé…
    • Créer Comic Box : le lancement, la différence avec Wizard, les 3 ages de Comic Box, Xavier Fournier et Lise Benkemoun, les changements de formats, un des premiers mooks (mais sans le savoir), les bonus dont le carnet Fathom, les couvertures originales,…
    • Full FX : se reconvertir pendant « la crise », Spirit of the PAO, Mad Movie HS, Comic Box chez Panini, Full FX Studio, les magazines jeunesses,…
    • Écrire : la BD jeunesse, Spider-Man Noir, David Hine, Carmine Giandomenico, Richard Starking l’entremetteur, être co-scénariste, la gamme Marvel Noir, les révélations de Comic Vine,…
    • Éditer : quitter Comic Box, Moïse Kissous, créer Atlantic BD, Jungle, Steinkis, une communication de proximité, construire son catalogue avec ses créations, une dimension internationale, de la BD pas du comic, Time Bomb, Morning Glory Académie, Black Box, le format, le prix, des bonus, Rest, Mystery Society, Superman VS Mohammad Ali,…
  • Une intégrale (80:26)
    • Iron Fist des débuts jusqu’à maintenant.
    • Et on parle aussi de : Dark Knight, Tellos, Conan,
  • Les BD qui aurait du marcher, et celles qui sont surévaluées (84:04)
    • Ball and Chain par Scott Lobdell et Ale Garza
    • 300 par Frank Miller
    • Sans oublier : Iron FIst, Dark Knight Strike Back, Daredevil, Electra Assassin,…
  • Une BD à rééditer, à traduire (86:33)
    • Crimson par Humberto Ramos
    • Plus : Battle Chaser, Danger Girl, Steampunk, Chris Bachalo
  • Les artistes préférés (89:24)
    • Peter Parker Spiderman #75 par John Romita Jr
    • Plus : Ed McGuiness, Chris Bachalo, les spiderman de Strazinsky, les Iron-Man avec Bob Layton
  • Les scénariste préférés (93:18)
    • Criminal par Ed Brubacker & Sean Philips
    • Plus : Les Captain America de Brubacker, Brian Bendis avant et après, un certain Mark Millar, Warren Ellis quand il ne s’auto-caricature pas.
  • Une BD qui mériterait un autre artiste (96:43)
    • V pour Vendetta par Alan Moore & David Lloyd
    • Plus :Sandman, Duncan Rouleau, Mark Brooks
  • Un scénariste avec qui tu aimerais travailler (100:20)
    • Geoff Johns, Brad Meltzer, Daniel Way, Frank Cho
    • Plus : Le travail d’équipe
  • Dernières découvertes, déceptions, et plaisirs honteux (104:07)
    • Marvel et l’importance des éditeurs
    • Street Fighter 2 par Udon
  • Online, BD non américaine (108:09)
    • Izneo, la BD sur écran
    • Les BD asiatiques
  • Nos Questions à la Con (113:11)
  • Conclusion (118:55)
    • Fabrice est très disponible sur le jolie site d’Atlantic BD, qui permet une forte interaction avec les lecteurs.

Générique et jingles : Spanish Samba par Oursvince (Licence Creative Commons)

Vous avez raté l’anniversaire de Fabrice ? Vous avez l’impression que j’ai eu la flemme de faire tous les liens ? Vous ne dites plus « comics » mais « comic » ? Dites-le sur le blog, sur I-Tunes, ou sur Facebook !

OEC #36 : Tranches d’Horreurs

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Vous avez vu les liens moches dans la colonne de droite ? Ce sont nos collections de BD. Comme ça, vous pouvez nous proposer des sujets pour la rentrée 🙂

En attendant, écoutez ce superbe épisode où il est question d’horreur, sous toutes ses formes ! Avec une Guest-Star !

Les liens de la quinzaine :

Générique et jingles : Spanish Samba par Oursvince (Licence Creative Commons)

Vous avez remarqué que Tio me fait dire des bêtises ? Vous voulez quand même les chroniques de 100 bullets ? Vous êtes en vacances et vous prenez le temps de nous écouter ? Dites-le sur le blog, sur I-Tunes, ou sur Facebook !

Bulle Vagabonde n°1 : Les Noceurs de Brecht Evens

Lorsque l’on est bédéphile, s’éloigner de sa bédéthèque n’est pas une raison pour cesser de lire. Quoi qu’on en pense, tout le monde lit des BD, et un voyage est toujours l’occasion de découvrir ce qui intéresse nos hôtes. Coup de chance, cet été je passe chez mon frère en Corse, et on a à peu prêt les même goûts. Vous trouverez donc au fil de l’été quelques chroniques vocalement reposantes sur ce que j’ai subtilisé dans sa bibliothèque.

Un prix d’Angoulème est toujours un sujet de curiosité, d’autant plus s’il s’agit du prix de l’audace. Mais la couverture des Noceurs est peu avenante, avec ce mélange bigarré de couleur enchevêtrée. C’est donc avec une certaine appréhension que j’entame l’ouvrage.

Et c’est plutôt avec raison, me dis-je en avançant dans la première partie.
Gert invite des vieux « amis » à une soirée, mais ceux-ci ne sont venus que pour voir Robbie, le fêtard le plus réputé de la ville. Pourtant Robbie ne semble pas vouloir arriver, et l’on se demande si Gert n’a pas pathétiquement menti sur sa présence pour attirer du monde à sa petite fête.
Chaque personnage est représenté dans sa teinte de couleur, teinte  que prennent aussi ses propos. Le procédé est intéressant, mais l’absence de bulle nuit un peu à la lisibilité. On passe beaucoup de temps à se demander qui dit quoi. Pourtant, on s’attache assez rapidement à Gert le gris, dont on devine la vie triste et insipide de par son inaptitude à se faire remarquer.
A ce stade de la lecture on a  l’impression d’être dans un récit intello sans réelle fondement.
Le ton de la seconde partie est radicalement différent : même si les mêmes artifices graphiques sont employés, on suit cette fois ci beaucoup moins de personnage; ce qui rend la lecture plus limpide. Noumie et une amie se rendent à une soirée dans la boite de Robbie. Noumie rencontre ce dernier fortuitement, et il l’entraîne dans la folie de sa nuit, entre rencontres insolites, voiture à pédale et fantôme du disco (entre autre), jusqu’à une apothéose sexuelle graphiquement très puissante.
Ok, l’auteur est balaise, mais on ne sait toujours pas ou l’on va.
Jusqu’à l’ultime partie, ou l’on découvre que Gert et Robbie sont réellement ami, mais on fait des choix de vie et de personnalité diamétralement opposé. Se pose alors toute la question de la limite entre une vie festive et une vie productive. Peut-on faire la fête toute sa vie ? Doit on  réfléchir aux conséquences de ses envies ?
Evens semble avoir fait son choix.

Cette BD m’a surpris, m’emmenant là ou je ne l’attendait pas, en révélant des interrogations que l’on préfère taire. Un ouvrage déroutant, certes, mais qui mérite amplement son prix de l’audace.

En deux mots :
– Genre : réflexion intimiste
– Dessin : tâches colorées
– Scénario : parallèles désenchantés