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Festival BD d’Aix-en-Provence 2011

Tout n'est pas encore prêt pour ce Week-End

Mea Culpa

Je vis à 20 minutes d’Aix-en-Provence depuis près de 10 ans, et je n’ai jamais été aux Rencontres du 9ème Art. Il faut dire que le festival BD d’Aix-en-Provence propose depuis 2004 des expositions principalement axées sur la rencontre entre la BD et l’art contemporain. Et j’ai beau être fan de BD, l’Art Contemporain ça me branche moyennement.

Sauf que désormais, je me targue d’être un chroniqueur BD tout terrain. C’est donc rongé par les scrupules que je décide d’aller prendre quelques photos sur place.

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One Eye Club #6 – Sous le sunlight des calanques

Le One Eye Club prend le soleil !

Fuyant l’entretien de ma terrasse, j’ai improvisé une balade au festival Des
Calanques et des Bulles
. Mon fidèle enregistreur m’a accompagné sans trop savoir à quoi il allait servir.

Parler à Boulet ? Impossible. Une horde de fan geek zombie encerclait sa table de dédicace, ôtant tout espoir d’approche. M’entretenir avec Bob de Groot ? S’il avait choisit de s’installer au soleil, s’était sans doute pour pouvoir martyriser une pleine terrasse de disciples.

Peu importe, la présence de ses artistes populaires était la diversion rêvée pour approcher les vrais artistes, ceux qui souffrent la solitude et se nourrissent de pâtes au beurre, loin des flash des paparazzi.

Pierre,  chef de projet sur le festival (2:05) :

Dis comment on fait un festival de BD ? Profitant d’une courte pause, Pierre nous explique la recette de « Des Calanques et des Bulles », et partage avec nous ses plaisirs bédéphiles :

Fabrice Tarrin (14:55) :

Violine, ça vous dis quelque chose ? J’avais adoré les premiers tomes, en oubliant qu’ils étaient dessinés par Fabrice Tarrin. Depuis il a commis l’aventure de Spirou et Fantasio « Le tombeau des Champignac » avec Yann (excusez du peu), et nous compte ses aventures lémuriformes dans les presque auto-biographiques « Journal intime d’un Lémurien » (pour les grands) et « Maki » (pour les petits).
Ces dernières se poursuivent ce mois-ci avec la sortie de « Charlotte Gainsbourg mon amour » dans la collection Shampooing.

Fabrice nous parle aussi de BD avec entre autre :

Et toujours :

Générique et jingles : Spanish Samba par Oursvince (Licence Creative Commons)

On se retrouver dans 15 jours pour une émission plus traditionnelle. N’oubliez pas que vos commentaires sur le blog, sur I-Tunes, ou sur Facebook sont le meilleur moyen de nous soutenir !

Bonus : des dédicaces récoltées lors du festival dans le suite du billet.

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Chimériades 2009 : compte rendu tardif

(Durant ce billet, Mathieu sera renommé Tio pour des raisons d’anonymat.)

13h30 : le départ pour les Chimériades se fait en deux temps, Tio à oublier le Abyme qu’il espère se faire dédicacer par Mathieu Gaborit, demi-tour, et c’est reparti !

14h10 : malgré mon sens de l’orientation à la Ryoga, nous arrivons à bon ports. Les orgas semblent au taquet : un peu de retard à été pris, et personne ne sait qui à les clefs des salles ! Nous attendons sagement avec mes futurs joueurs, en aidant à vider les voitures de ravitaillement, et en regardant les décors s’installer.

15h00 : Nous avons trouvé les clefs ! Tio m’abandonne à sa partie de Kult. Mais nos ennuis ne sont pas finis : nous devons partager une petite salle avec deux autres tables ! Autant dire que l’ambiance risque d’être survolté. Heureusement, un orga prend pitié et nous trouve un coin plus tranquille.

Wow, niveau ambiance, on ne peut pas souhaiter mieux pour O’Ween’s : un comptoir, des billards pourris, et on peut même acheter de la bière !

15h15 : La partie commence. Mes joueurs semblent expérimentés, et prêt à devenir un peu béta-testeurs. D’autant que l’un d’entre eux à découvert O’Ween’s via JdR Mag, et m’avais déjà fait savoir par mail qu’il adorait. Je vais devoir assurer.

19h45 : Finit ! Je n’ai jamais écris de scénar aussi débile, mais ça a plutôt bien fonctionné. Par contre, malgré mes modifications, il va encore falloir que je revois les pouvoirs de Honte et de Fierté. Les premiers sont trop faibles, et les second trop handicapant. De plus, la récupération de BB+ est à revoir. Ce sont les seuls points noirs que j’ai remarqués, et j’espère que les joueurs ont osé me dire tout ce qu’il pensait du jeu. Quoiqu’il en soit, ils ont apprécié la simplicité du système, et l’ambiance délirante. C’est vrai que sur du One Shot, il est difficile de faire ressortir le coté sérieux d’O’Ween’s (oui, il y en a un).

20h00 : Balade dans les stands. Je découvre l’impressionnante maquette réalisée par Grégory Privat de l’attaque d’Insmouth. Et c’est jouable !!

Photo par Tio

Je rencontre aussi les membres du Souffre-Jour, en profite pour acheter le dernier et pour le faire dédicacer par la talentueuse Maud Chalmel, dont j’ai pu apprécier l’amélioration du trait au fil des ans, et Tibéon. Mathieu Gaborit est aussi présent, et il me gratifie d’une belle dédicace. On voit que son métier c’est de manier les mots !

Pourquoi des Fées Noires pour La Perfidie ?

20h30 ou plus : Ouverture officielle. Les orgas nous présentent les invités d’honneur, le programme des festivités, et une petite animation déguisée nous annonce des joutes à venir. Ambiance bon enfant, qui fait regretter de ne rester qu’un seul jour.

21h00 et des poussières (ou avant je sais plus): j’intercepte Julien Delval, qui malgré sa fatigue accepte d’illustrer mon vieil exemplaire d’Agone d’un beau minotaure lorsqu’il découvre que je serai absent le lendemain.

Illustration de Julien Delval, texte de Mathieu Gaborit

J’achève mon tour de dédicaces en coupant Mr Stafford dans sa conversation. Mon manque de politesse n’est heureusement pas mal pris, et je repars avec un petit mot et le sentiment que mon anglais mériterais plus de pratique oral après une brève conversation sur mon antique édition de Runequest.

21h30 (au moins) : Le repas commence. Menu sympa, mais ambiance moins conviviale que ce que j’aurais cru. Je m’attendais à une grande tablé, mais chaque petit groupe se disperse avec ses plateaux. Nous croisons à nouveau Mathieu Gaborit alors qu’il prend l’air et le lançons dans une conversation sur l’écriture pour les médias de l’imaginaire. Sans surprise, il préfère travaillé en équipe pour le jeu, et offrir un univers à l’imaginaire du public, plutôt que de travailler seul à un roman qu’il imposera à ses lecteurs. Mais bon, tout le monde sait que le jdr ça ne paye pas. (j’espère ne pas trop trahir ses paroles par ce bref résumé de mémoire).

22h et quelques : c’est la galère pour trouver une table avec Tio. Comme il y a eu des demandes, les animateurs du Souffre-Jour ont lancé des parties dans l’après-midi et espère bien les finir dans la soirée. Sauf que cela chamboule tout le planning et les parties prévues à l’avance. Heureusement, Songe accepte de nous faire jouer malgré son mal de crâne. Nous avons eu la chance d’avoir une joueuse équipé en anti-douleur, et d’être tous déjà joueur d’Agone ! Le scénario était vraiment très sympathique, d’autant que Songe avait concocté moults superbes aides de jeu, dont un écran interactif dédié au scénario.

5h00 (environ) : Jouer cette traversé du désert en caravane à été un grand plaisir, même si le sommeil ayant emporté deux joueurs nous avons du abréger le final. J’espère que Songe mettra son scénar sur internet, car il s’intègrerait très bien dans ma série de scénario autour de l’art et des caravanes.

Bilan : malgré quelques légers capotages, j’ai pris un énorme plaisir à durant ces secondes Chimériades. J’espère vraiment pouvoir participer à l’intégralité de la manifestation la prochaine fois, et je remercie encore chaleureusement les organisateurs qui ont fait un travail remarquable.