OEC 68 : Turbo Anticipation

Beaucoup d’anticipation dans cette épisode, et ça tombe bien car nous parlons beaucoup de l’un des possibles futur de la BD : le turbomédia.

On fait un peu ça dans le désordre, et plutôt très longuement, mais croyez-moi, rien que pour l’interview d’Émilie et Simon, les auteurs de MediaEntity, ça vaut le coup !


Les NEWS de MERTON

[4:20] On vous parle de :


Express

[34:20] Notre retard en kiosque, et une réédition :

Marvel Knight n°4
Batman Saga n°5
Y Le Dernier Homme n°1

Dans les BACS

[45:44] HSE – Tome 1 
Scénario : Xavier Dorison / Dessin : Thomas Allart / Couleur : Jean-Jacques Chagnaud, Thomas Allart, Céline Bessonneau
Genre : Anticipation économique
Les mots de Tio : Gattaca financier / Réaliste
Les mots de Pié! : Mise en place / Étonnamment rythmé
Les mots d’Isaak : A la Time Out / Pastel, efficace, irrégulier

Le dessinateur était l’invité d’Antipop, allez écouter ça !


[54:33] Sortilèges – Livre 1 
Scénario : Jean Dufaux / Dessin : José-Luis Munuera / Couleur : Sédyas
Genre : Conte sombre
Les mots de Tio : Noir en dent de scie / Vaporeux cartoon
Les mots de Pié! : Inconstant / Élégant
Les mots d’Isaak : Riche / Halo et précis


[64:29 ] Jérome K. Jérome Bloche – Post Mortem
Scénario – Dessin : Alain Dodier / Couleur : Cerise
Genre : Polar de quartier
Les mots de Tio : Décevant / Décevant
Les mots de Pié! : Double détente / Léché
Les mots d’Isaak : Classique / Contrasté


[72:08 ] Ikigami – n°8-9-10
Scénario – Dessin : Motorô Mase
Genre : Anticipation sociétale
Les mots de Tio : Surprenant et triste / ~
Les mots de Pié! : Ancrage dans le réel / Visages


SPLASH PAGE

[85:43] MediaEntity
Scénario : Simon Kansara / Dessin – Couleur : Émilie Tarascou
Genre : Anticipation technologique
Les mots de Tio : ~ / ~
Les mots de Pié! : Haletant / Animé
Les mots d’Isaak : ~ / ~


[Bonus :] L’interview des auteurs, Émilie et Simon !
Et aussi :


ONLINE

[130:56] Hi, I’m Liz
Des animaux mignons et rigolos.


Générique et jingles : Spanish Samba (Oursvince) / Traditional Eastern instrument Kaval (Tomlija) / file0256_edit (Pooleside) / SPLASH (Petenice) / Hok (JohnLaVine333) / Bamboo (Gmni) / Bangkok Frog (WIM) / End Game – Fail (David Bain) / Dialup (Jlew) / backstraight (Heigh-hoo)


5 réflexions sur « OEC 68 : Turbo Anticipation »

  1. Une émission très numérique finalement. C’est pas trop mon truc… quoique je suis tombé sur une BD vraiment bien faite récemment et qui mérite qu’on s’y attarde. On devrait je pense trouver de plus en plus de projets intéressants ET interactifs. Car je pense que l’avenir du numérique est l’interactivité. Il faudrait vraiment se détacher du « papier » pour que les gens aient le besoin de s’y intéresser… du moins c’est mon avis.

    Je me suis acheté Sortilèges, il faut que je le lise (arg, j’en ai tellement à lire encore ^^).

  2. Je viens de regarder les 4 épisodes de MediaEntity. C’est très intéressant.
    Le rythme est soutenu et l’intrigue est excellente, ça donne envie d’aller plus loin.
    Qui plus est j’aime beaucoup le dessin… on a cette parenté à Blain qui peut être faite au travers des mouvements et aussi de la tête du trader (qu’est-ce qu’il ressemble au héros de Quai d’Orsay ^^). C’est vivant !

    Je ne suis pas un addict de la lecture numérique. Je préfère le bon vieux papier (d’ailleurs j’ai vu que les planches existaient, je sais pas s’il est prévu de les voir en format livre un jour) et je pense que la BD, pour trouver son indépendance numérique, devrait gagner en interactivité (le genre de truc que tu ne pourras pas faire avec du papier) : rien que les sons, ça changerait pas mal de choses.

    Je sais pas si vous connaissez Anne Frank au pays du manga, un reportage en BD numérique paru avec Arte il n’y a pas si longtemps. C’est très interactif et pour le coup ça donne un véritable coup de souffle à la lecture numérique, avec des sons, des images en mouvement, des « tiroirs » à ouvrir sur les cases avec des interview ou des cases changeantes.
    Je pense que la BD numérique devra tendre vers ça pour s’émanciper. En attendant, MediaEntity donne pas mal de tempo avec les cases qui s’enchaînent (ce qui me plaît, les cases pleine page à plusieurs niveaux visuels). On regrette un peu au départ de devoir appuyer sur une touche pour avancer mais on oublie très vite ces aspect-là. Case par case, ça permet de jouer avec la direction du regard sans être contraint par la vision habituelle du médium BD. Bravo !

    1. Je ne suis pas d’accord avec toi : pour moi une des spécificités de la BD, c’est que le lecteur est maître de sa lecture, et lit à SON rythme.
      Le lecteur de BD est quelque part un acteur de la BD. Contrairement au spectateur de film (ou séries, etc…) qui subit la lecture, pour qui le temps (la durée) ET l’espace (le cadre) sont imposés.
      (Version très courte de mes théories, qui ont un peu évolué depuis la fac 😉)

      Les premières expérimentations de BD numériques ont voulu ajouter du son, de la musique, mais dans ce cas on basculait très vite dans le film d’animation assez chiant car assez peu animé.

      L’interactivité dans la BD ? Pour moi c’est généralement de l’ordre du gadget, du bonus. Lorsqu’il s’agit de proposer des bifurcations dans le récit ça peut avoir un intérêt (voir Vanille ou Chocolat de Jason Shiga), mais autrement je ne me souvient pas d’exemple notable.

      J’ai commencé Anne Frank au pays du manga, et j’ai trouvé la BD très sympa, mais toutes les interactivités ont cassées ma lecture, en me sortant de la BD que je lisais. Je vais essayer de la relire en entier, en occultant toute la partie interactive, et je recommencerais peut être après, pour voir et entendre les « Bonus », comme pour un DVD 🙂

      Le turbomédia me semble être une des techniques qui utilisent le mieux les spécificités de l’écran, sans trahir ce qu’est la BD.
      Et Médiaentity l’exploite très intelligemment, d’autant plus que c’est une technique de narration très jeune. Devoir faire une action pour faire avancer la lecture est un compromis raisonnable. Chaque case devient un cliffhanger, un « suspens de bas de page » comme on en trouve dans les BD traditionnelles.
      C’est comme si on tournait la page, mais toujours à NOTRE rythme, celui du lecteur-acteur.

  3. J’avoue qu’au départ je suis réfractaire à la BD numérique, donc mon avis est forcément orienté. Je le reconnais.
    Je trouve aussi nombre de qualités dans MediaEntity et sur ce point je te rejoins.
    Maintenant j’ai beaucoup apprécié l’interactivité qui se dégageait d’Anne Frank au pays des mangas sans pour autant que ça ne dérange ma lecture. La lecture était différente d’une BD et en ce sens j’ai justement trouvé que c’était une très bonne idée (ou plutôt un agrégat de bonnes idées) de s’éloigner du format papier.

    En fait (et je reviens sur mon côté réfractaire, et je vais être volontairement provocateur) je trouve que la BD numérique n’a pas d’avenir si elle n’apporte rien de nouveau.
    MediaEntity apporte du sang neuf (et j’ai trouvé la lecture fort agréable, un peu addictive et résolument intéressante mais ça j’en ai parlé dans mon précédent message). MediaEntity pourrait aller encore plus loin (on parle du côté numérique là hein).
    Maintenant, si jamais ça sort en format papier, promis je l’achète ! 🙂

    Pour tempérer mes propos, le numérique connaît un véritable essor cette année. Je pense que nous n’en sommes qu’aux prémisses. J’ai bon espoir en voyant ce qui se fait déjà que la BD numérique a de l’avenir, et qu’elle n’est pas au bout de sa mutation. Elle finira par trouver une entité propre.

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